mercredi 23 septembre 2020

Menez Hom, entre puissance et ferveur

 


Lieu de culte depuis la préhistoire, la légende en a fait le tombeau du roi Marc’h. Il existait, aujourd’hui disparu, un temple gallo-romain, les celtes y vénéraient Sainte Brigitte. Au travers des siècles, le Menez Hom est devenu entre autre un centre de pardons et de foires. 


Ces moments de riches partages ont donné naissance à Sainte Marie du Menez Hom, bâtisse certainement érigée sur ou non loin de vestiges du néolithique aujourd’hui disparus.







Missire M. Cravec Recteur de Plomodiern, Guil Le Doaré Prêtre Vicaire C. Roignant. F. 1766 »



La magnificence extérieure et intérieure de la chapelle rappelle la foi qui a animé ses visiteurs. Les Templiers en avaient fait un lieu de culte et de recueillement.

 

 La dalle de schiste à l’entrée , porteuse de cupules, rappelle la présence néo-chrétienne.



On pénètre dans l’enclos par un porche daté de 1744 portant en son sommet une représentation de Saint-Hervé, avec son compagnon-guide Guich’aran




Au pied du calvaire, daté de 1544 se trouve Marie-Madeleine , agenouillée.





A l’intérieur, les trois rétables magnifiquement ornés datent du début du XVIIIème siècle.







Les saints y sont grandement représentés.





La sablière du riche laboureur rappelle aussi la ferveur de ceux qui ont contribué à l’édifice, ainsi que les signatures posées discrètement, comme celle du Maître verrier au sein d’un vitrail.

 




Mais les forces et énergies qui émanent de cet édifice ne seraient rien sans la beauté des lieux qui l’entourent.








 Sans aucun doute, j'y retournerais...




dimanche 20 septembre 2020

Pour le plaisir, en urbex




S'il m'a été donné dans ma petite vie de braver quelquefois l'interdit, ou le non autorisé, aujourd'hui j'en ai découvert le vrai sens, avec de grandes émotions.

Je n'aurais jamais imaginé un jour me retrouver en mode "urbex".... j'en avais envie, mais pas eu l'occasion. Il a suffit d'un mot glissé dans une conversation pour que je découvre, cachée au fond d'un bois, une magnifique bâtisse abandonnée.



Ce manoir, de style néogothique a été construit à la fin du XIXème siècle.

Imposante, elle offre une magnificence architecturale qui laisse sans voix. Les bâtisseurs, les propriétaires ont laisser divaguer leur imagination. 








A chaque recoin, portes, fenêtres jusqu'à  la toiture l'on découvre des sculptures minutieuse,s éclectiques, mais sublimes : gargouilles, fleurs de lys, etc... ainsi que de nombreux éléments en fer forgé.



La véranda de l'entrée est juste une invitation à la rêverie. J'imagine bien le soleil se glissant à travers les arbres, apportant sa douce chaleur au travers des vitraux, en nombre dans toute le manoir.



Les imposants chiens qui gardent l'entrée n'ont pas empêché la dégradation des lieux. 





Quelle tristesse !

A l'intérieur, la grandeur des pièces, les ornements qui subsistent, encore très beaux, rappellent que cette demeure a eu une vie, sans doute une très belle vie. 








L'on pourrait aisément imaginer ses occupants évoluer au milieu de toutes ces merveilles. L'élite de l'époque devait s'y retrouver sans doute pour de belles réceptions... et de bons moments.

Vues du dernier étage :









Malheureusement, les murs déchirés, les sols éventrés, les boiseries cassées nous sortiront de notre rêverie.










Nous avons visité le lieu, un peu au pas de course, avec en tête en permanence que nous bravions l'interdit.

Nous sommes repartis, comme nous étions venus, par le bois, sombre et tout aussi mystérieux que cette demeure




J'ai pris une dose d'adrénaline ... et de bonheur un peu gâché certes par une nature humaine irrespecteuse.

L'urbex est un loisir interdit, mais je ne regrette rien... et si c'était à refaire .....






Trémazan, entre histoire et légende

  Du château de Trémazan, il ne reste guère que quelques ruines que la végétation dévore tranquillement. Néanmoins, l'imagination s'...