lundi 30 novembre 2020

Tout feu tout flamme



Depuis quelques jours le soleil ennoblit notre ciel... 

Est-il vraiment besoin de poser des mots sur cette lumière qui nous inonde, sur ce feu qui embrase le ciel ??

Samedi 28 novembre, coucher de soleil depuis le Pont Albert Louppe à Brest







Lundi 30 novembre, le ciel brestois s'est embrasé














troublant n'est ce pas ...




samedi 28 novembre 2020

Nous y voilà

 

RE J31 



Dé-confinés, pas dé-confinés... tout va bien, tout ne va pas bien. Finalement, on prend les mêmes et on recommence. On n’y comprend rien... on a le droit... mais finalement pas tant que cela.. juste un peu..

Mais ce juste un peu finalement va suffir à beaucoup..  et ne pas être suffisant pour d’autres. Serions-nous d’éternels insatisfaits ?

Je n’ai pas écouté le discours de nos dirigeants ce mardi passé, en fait les médias s’étaient faits les choux gras et avaient quasiment dévoilé la quasi-totalité du « secret » !!! ça me fait toujours sourire !! du coup, je me suis contentée d’écouter le lendemain les commentaires de mon entourage personnel et professionnel... les contents, les pas contents, les résignés, les râleurs (je crois que je fais partie de tout ce petit monde !!!)

Bon, un petit point positif... je vais retourner dans les bois.. et ça finalement c’est à mes yeux beaucoup plus importants que de me ruer dans les magasins pour les préparatifs des fêtes de fin d’année.

Ah oui, Noël.  D’un seul coup d’un seul, les rues, les vitrines se sont illuminées, de partout. 




Est-ce que la magie sera là comme les autres années ?

Qu’à cela ne tienne, il ne tient qu’à nous de la remettre au goût du jour, ne serait que quelques jours, en dépit des restrictions absurdes (j’ai bien dit absurdes) qu’on nous impose.

Ce matin, le grand jour. Je n’ai pour ainsi dire pas dormi de la nuit, une journée que dis-je une semaine difficile au travail sans doute qui m’a quelque peu perturbée, mais aussi l’excitation de pouvoir « sortir »... du coup, très tôt ce matin, j’étais déjà équipée, prête à filer parmi mes amis de la forêt.

Il faisait nuit quand je suis partie, j’ai fait un arrêt chez le buraliste (oui je sais ce n’est pas bien), et mon engouement a été freiné quand j’ai rencontré JP, jeune  homme sans domicile, assis sur le trottoir, avec ses chiens, avec le sourire. Son « bonjour » a résonné dans ma tête. J’avais froid.. lui non. Nous avons échangé longuement. Il m’a raconté pourquoi il était là, pourquoi il ne cherchait pas finalement à ne pas être ailleurs. Je me suis inquiétée de savoir où il dormait, comment il mangeait, comment il se lavait. Il m’a livré ses réponses, sans tristesse, sans amertume, c’est comme ça.

Je me suis inquiétée de sa santé, il ne se soigne pas. Il m’a juste répondu, mes chiens sont mes médicaments.  



Je lui ai demandé s’il avait besoin de quelque chose en particulier, il m’a dit non, j'ai ce qu'il faut (?)

Je ne voulais pas partir, le laisser là, sur le trottoir, au froid et à l’humidité. Je suis restée longtemps.

Nous avons fait quelques photos, il me disait en riant « je suis affreux, je fais peur ». (Jp m'a autorisée à publier les photos)

Il m’a souhaité une bonne balade dans les bois, m’a conseillée de profiter de ce qui me fait du bien.

Je lui ai promis de retourner le voir.

Je suis remontée en voiture... j’ai pleuré... je suis rentrée chez moi.



dimanche 22 novembre 2020

Je suis accroc

Parce que rien ni personne ne pourra m'empêcher




Que pourrais-je dire de plus sinon que je suis accroc

A toi, oui à toi, qui me tiens, me retiens, me soutiens

Comment exprimer, simplement, en quelques mots

Tout l'effet que tu me fais. Sans toi, je ne suis rien






Je t'observe, je te touche, je t'écoute, je te respire

Je te pressens, te ressens à chaque instant m'envahir





Tu m'apprends, tu me surprends








Tu es vérité, jamais tu ne me ment 

Rien ni personne de toi ne pourra me guérir

Rien ni personne de toi ne me privera

Tu es ma drogue, je suis accroc.




















jeudi 19 novembre 2020

RE J21 - rendez moi la forêt

 


J’étouffe... j’ai besoin de cette nature que j’aime tant, qui me tient, me soutient.

Ce confinement, ce « 1 km » me prive de ces liens avec les arbres, la forêt, la lumière. Vivre en centre ville c’est limiter l’accès à des espaces verts, parce qu’il n’y en a pas forcément à deux pas de chez moi.

Dans la charte de l’environnement, l’article 1er stipule que « l’accès à la nature peut être considéré comme une liberté fondamentale » ; c’est une composante du droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. 

Cet article a valeur constitutionnelle... donc.... vous voyez où je veux en venir... on nous prive de notre liberté.

L’accès à la nature ne se pose pas seulement la question de la liberté et des droits. ; et ce kilomètre, cette heure, nous en privent.

On nous en prive, nous adultes, mais on en prive aussi nos enfants. 

La Convention des droits de l’enfant de 1989 stipule que « le fait de privés les enfants d’accès à des espaces verts ou naturels constitue une violation de leurs droits ». On prive nos enfants de leur liberté.

J’entends autour de moi, des amis, des collègues, des relations dire que « moi j’ai de la chance », ou « je m’en fiche du confinement, je vis à la campagne ». Du coup, encore une fois, ce kilomètre, cette heure évoquent une rupture du principe d’égalité pour beaucoup d’entre nous qui ne peuvent accéder à des parcs ou à des jardins dans ce périmètre.

Finalement, nous sommes d’accord, le risque de contamination est nul dans les bois et forêts, dans la mesure où son accès est raisonné. Loin de moi l’idée de casser les mesures sanitaires, je réclame juste haut et fort l’accès à la nature.. pour les autres, pour moi. Parce que Dame Nature a des effets bénéfiques sur notre santé, sur notre système immunitaire, sur notre équilibre psychique.

Rendez-moi les arbres, les ruisseaux, la mer.... J’en ai besoin... je dis « je », mais je parle aussi au nom de celles et ceux qui comme moi vivent difficilement cet éloignement d’un environnement sain.


Au confinement dernier, j’ai regardé de loin, mais vraiment de loin, la nature s’éveiller. Moi qui suit toujours admirative, que dis-je transcendée par le bourgeonnement des arbres, par les espèces florales qui s’ouvrent, changeantes chaque jour, chaque semaine. Je n’ai rien vu. Ou alors vraiment de loin.

Je n’ai pas eu le temps, pendant le dé-confinement de pouvoir apprécier pleinement cette renaissance.

Le nouveau confinement fait que je ne verrais pas la nature s’endormir pour l’hiver, et pourtant, c’est aussi une période magique et j’aime accompagner les arbres, les plantes dans leur douce agonie automnale.

Rendez nous, rendez-moi la nature, rendez nous rendez-moi les arbres...

 


Le conseil d’Etat vient d’être saisi d’un référé liberté lié à la Nature... je veux croire qu’ils sauront prendre la bonne décision.




dimanche 8 novembre 2020

C'est écrit sur les murs

Fichu confinement ; 1 km au départ de chez moi, même pas le loisir d'arriver jusqu'au Pont de Recouvrance, mon chouchou.... 

mai 2019

ou alors il me faudrait "tricher"... et vu que les contrôles sont renforcés ce week-end, j'avoue ne pas avoir envie de me ramasser une amende...  ça y est moi aussi je vis dans la peur.... lol

J'avais l'option "cimetière", c'est vrai qu'il est bien fleuri en ce moment, il y a matière. Bon pas envie non plus. 

Tant pis j'ai arpenté le quartier bétonné, gris, avec un petit rayon de soleil quand même. Et finalement j'ai trouvé de la couleur. Avec un petit brin de nostalgie : toutes les représentations nous voit nous autres, les humains, réunis, en toute convivialité, et sans masque... les jours heureux !!!!!

Un petit tour au quartier des 4 Moulins  :





Euhh, j'ai beau scruter, je n'en vois que 3 d'ailleurs, à moins que celui caché derrière ne veuille pas montrer ses ailes !!!

Une petite envie de faire la fête aussi, souvenirs :




On va se consoler au bar ??? Je vous invite à la taverne, suivez la lumière 


Mais entrez donc.... Papy surveille mais n'est pas méchant du tout...



Nous voilà enfin tous réunis... 

tiens Miossec est là aussi... le Tonnerre de Brest au bord des lèvres


Tous ces mots aussi ne sont pas des maux, juste de l'espoir





Mince, je viens de me réveiller, dur retour à la réalité



Bon allez, je vais m'accrocher, et telle cette petite plante toute fragile, tout faire pour refleurir



On y croit hein ???? dites moi....




(toutes les photos ont été prises à Brest - Finistère)




Trémazan, entre histoire et légende

  Du château de Trémazan, il ne reste guère que quelques ruines que la végétation dévore tranquillement. Néanmoins, l'imagination s'...