vendredi 30 octobre 2020

RE - J 1 - Le retour

 


RE – J 1 - We will survive le retour


Eh oui c’est reparti mon kiki... et mon clavier me démange...

Mauvaise nuit après l’annonce de mercredi soir. Même si l’on s’y attendait, la presse s’était déjà fait des choux gras sur le sujet, dur dur de s’endormir sereinement.

J’avoue, j’ai eu la larme à l’œil en entendant le « 4 semaines »... est-ce qu’il a dit pour l’instant ??? Renouvelable ou non ?? je ne sais plus, et je n’ai pas envie de retourner voir son discours. Je vais rester avec ce qui m’a percutée.

Oui  4 semaines, 4 semaines où ce sera dodo-boulot-dodo, mais pas pour tout le monde bien entendu.  Il y a ceux qui seront punis, les non-essentiels ?? je n’aime vraiment pas ce mot non-essentiels. Toute activité selon moi est un moteur de l’économie, puisqu’on parle d’économie. Alors quoi ??? On coule délibérément des professions pour en favoriser d’autres.. Il faut m’expliquer. On demande à ceux qui restent de travailler plus. On favorise le télétravail, c’est tout bénéf pour le patron, de mémoire il y a peu voir aucune législation en la matière. A vérifier... Il va y avoir des abus, je le sens bien.

Je l’ai entendu le Monsieur, parler aussi des soignants, leur passer de la pommade dans le dos, alors qu’il n’y a pas si longtemps on fermait des hôpitaux, le désert médical s’amplifie... Forcément, on ne va pas les bousculer, on a besoin d’eux.

Je l’ai entendu le Monsieur, nous rappeler de nous responsabiliser, et si on le faisait pas pour nous-mêmes, il fallait penser justement aux soignants.

Je l’ai entendu dire aussi que la population en situation de précarité serait soutenue. Mais qu’est ce qu’il en sait de la précarité lui qui mange tous les jours à sa faim, servi à table, dort au chaud, a son coiffeur personnel... Mais viens donc Manu, viens donc les rencontrer ces « précaires »... viens donc passer quelques temps dans un service social, dans une association caritative... Essaie de vivre ne serait-ce qu’un mois avec le RSA  ou avec rien !!!

Ah oui, je disais donc, mauvaise nuit. Et réveil très tôt ce matin. Je croyais que ma journée d’hier je l’avais rêvée, ou plutôt cauchemardée. Mais non, j’ai été vite ramenée à la réalité. Partie au travail, pas ou peu de circulation, une atmosphère que j’ai trouvée cette fois-ci bien sordide.

Même si l’on aurait pu se penser « rodés », nous avons été dans le flou total. Le service public doit rester ouvert, mais dans quelles conditions, comment être là, vraiment, utiles. Alors, comme en mars dernier, nous avons joué sur l’urgence... l’urgence.. mais tout devient urgent pour le public.

M’est revenue à l’esprit la situation des sans-domiciles... je n’ai pas entendu parler de quelque mesure que ce soit à leur égard. Déjà que la dernière fois j’ai trouvé qu’on avait un peu tardé à s’en préoccuper. Et j’ose espérer, que la solidarité va se mettre en route. Il faut bien pallier non ?

J’ai réalisé ce soir que je n’avais même pas pris le temps d’aller chez le coiffeur, en même temps ce n’était pas ma priorité...  j’ai réalisé ce soir que mon réfrigérateur était horriblement vide... pire que le désert de Gobi.  Et ça va être le week-end... confinée... non que la nourriture soit pour moi essentielle, il faut que je tienne debout un peu. Alors direction les magasins. Et comme la dernière fois, je suis restée perplexe... J’ai passé un temps fou dans les rayons. Prévoir 2 jours de nourriture relève d’un sacré défi pour moi. J’y suis arrivée...  sans craquer sur le facile, les chips et le chocolat !!

Donc , j’ai fait le plein, apéro (quoi ????),  nourriture, tabac (eh oui je fume), médoc (à la pharmacie pas chez le marchand de vin), et mon plaisir, un joli bouquet de fleurs !!!!

Et en parlant de tabac, personne n’a vu qu’une augmentation est prévue au 1er novembre... C’est cool... pour l’état qui entre dans ses caisses 80 % du prix d’un paquet de cigarettes.

Et puisqu’on parle d’augmentation, il n’a pas dit le Monsieur qu’au 1er novembre aussi le prix du gaz allait augmenter. Confinement en période quasi hivernale, avec chauffage... bah vous avez compris non ??

Ah oui c’est vrai, tout ça c’est la faute de Corona... nannnnnn pas la bière... Soyons sérieux un peu...

Ah oui au fait, vous ne trouvez pas que mon petit mot du jour est un peu décousu ?? qu’il part dans tous les sens.  Normal, j’ai la tête à l’envers... les idées se bousculent tellement dans ma tête...

Je crois que je suis fatiguée....

Tomorrow will be better...




jeudi 29 octobre 2020

Et ça recommence ...





J’ai l’âme à l’envers, les yeux brillants par les larmes , je n’arrive pas à sourire. Mon cœur, mon âme balancent entre tristesse, colère, incompréhension.

Ces trois derniers mois, je les ai vécus pleinement, est-ce que je devrais continuer uniquement avec des souvenirs.

J’ai vécu le dernier confinement à mille à l’heure, j’avais rangé mes larmes pour offrir mon plus beau sourire, partager ma force. Tenir et soutenir ont été mes leit-motiv.

La suite on la connait, dé confinement mais avec mesures. Et ces mesures je les ai entendues, respectées, je les ai expliquées, j’ai fait tout comme on m’a dit. Peut être plus, trop, je ne sais pas. Avec moi, rien n’est jamais trop.

J’ai ré-appris la nature, je me suis à nouveau arrêtée devant le soleil couchant, j’ai respiré la mer, senti les arbres.. J’ai laissé le vent me gifler, la pluie me glacer le corps, le sable des plages est devenu poudre d’étoiles, j’ai laissé mes rêves éclairer mes nuits.  j’ai aspiré toutes les énergies qui passaient près de moi.

J’ai savouré la paix dans le tourment. J’ai savouré une certaine liberté, encore et encore, à cent à l’heure, comme si au fond, je savais qu’il fallait que je profite.

Au-delà d’un sourire, d’un rire, en plus de la colère et de la douleur, j’attendais le moment, le bon moment pour revivre ces étreintes presque oubliées; devenues interdites.

A mes enfants, petits-enfants, mes soeurs, mes cousins et mes cousines, mes amis, amant, tous ceux que j'aime.

Je désespère de ne plus te voir, te toucher, te serrer la main, déposer un baiser d’amitié, un baiser d'amour sur ta joue, te serrer dans mes bras, te laisser me serrer dans tes bras, comme avant. Comme avant.

Je vis et respire avec le cœur.

Alors, une nouvelle fois, mais pas à regret, je vais me jeter à fond dans ce que je sais faire de mieux, enfin je crois, aider les autres... pour oublier



lundi 26 octobre 2020

Chapelle ar Zonj (Locronan)




 La chapelle Ar Zonj, ou chapelle du Souvenir



Au lieudit Plas-ar-c’horn, au sommet de la montagne de Locronan se trouve un oratoire dédié à Saint Ronan. Cet endroit est un des passages de la Troménie qui est organisée à Locronan chaque année.

En 1887 , une chaire à prêcher fut exécutée à cet endroit par M. Le Naour.





Suite aux dons de Madame Paul Lemonnier, une première chapelle a vu le jour en 1911, inaugurée en 1912.


(photo trouvée sur internet)

Or l’édifice était jugé trop haut, trop exposé aux assauts du vent et de la foudre. 


C’est donc l’abbé Maurice Dilasser, recteur de la paroisse qui ordonnança la construction de la chapelle actuelle, beaucoup plus basse, dans l’esprit architectural de la chapelle Saint They à la Pointe du Van. 

Elle fut achevée pour la grande Troménie de 1977.












Les vitraux (1977) sont de Jean Bazaine. 


la chapelle étant fermée, il a fallu "ruser" pour obtenir difficilement, quelques vues de l'intérieur.



L'endroit est paisible, dégageant toutefois une grande dose d'énergie. La vue sur la baie de Douarnenez laisse le promeneur juste songeur... 








samedi 17 octobre 2020

Eglise Notre-Dame de Chateaulin

 



Surplomblant l’Aulne d’une hauteur de 35 mètres, la chapelle Notre Dame de Châteaulin se situe au lieudit « Le Vieux Bourg ». 

Construite au XIII ème elle est l’ancienne chapelle du château-fort qui fut bâti au X-XIème siècle par semble t’il Budic Castellin, comte de Cornouaille. Il fut entouré d’un mur d’enceinte d’un peu plus de 544 mètres dont certaines murs de pierres et de chaux pouvaient atteindre deux mètres d’épaisseur.

Reconstruite en partie en 1721 et 1753 et restaurée en 1860 Notre Dame de Châteaulin comprend une nef de six travées avec bas-côtés, un transept et un choeur. L'édifice remonte dans ses parties les plus anciennes au dernier quart du XIIIème siècle et a été remanié à plusieurs époques, notamment aux XVème, XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles.












L’arc de triomphe par lequel on y accède daterait du XVème. Cette large arcade est surmontée d’un pignon ou gâble) dont les rampants sont garnis de crochets végétaaux au milieu desquels une niche à dais gothique abrite une statue en kersanton de la Vierge Mère.



La croix ou calvaire, du XVIème, est monté sur trois hautes marches octogonales et un socle carré. Au haut de la gaule élevée de 4 mètres, un puissant croisillon en kersanton supporte la croix de Notre-Seigneur aux côtés duquel se trouvent la Vierge Mère et Saint Jean.




Le grand porche, dont la grande arcade date du XVIIIème est surmonté lui également d’une niche abritant la Vierge Mère.





Comme la plupart des chapelles, on y trouve un ossuaire à cinq arcades gothiques et deux niches aux extrémités, avec deux bénitiers de pierre.





Le clocher fut réhaussé en 1753. Sa chambre est surmontée d’un dôme octogonal accosté de deux clochetons, lequel dôme est lui-même surmonté par un lanternon.




Le porche méridional, restauré en 1726, date de 1722.

 







Subsistent autour de l’édifice quelques bâtisses très bien conservées dont une maison, datée de 1638, à ouvertures plein cintre, qui formait le logement du vicaire-perpétuel  qui desservait cette église autrefois paroissiale.





C’est depuis ce bourg où le temps semble s’être arrêté que la ville de Châteaulin a connu son essor.











Trémazan, entre histoire et légende

  Du château de Trémazan, il ne reste guère que quelques ruines que la végétation dévore tranquillement. Néanmoins, l'imagination s'...