Là où il y avait la vie, il ne reste plus que des décombres
Nous n’entendrons plus le crépitement du feu dans la cheminée
Nous ne verrons plus les flammes lécher le chaudron
D’où les odeurs s’échappaient prometteuses d’un repas partagé
Nous ne pourrons plus jouer à cache-cache dans la bergerie,
La porte de la grange restera fermée à jamais
Le lierre, les orties ont grignoté les pierres de la vie
Les ont rendus si fragiles que le temps, le vent, la pluie
N’ont eu aucun mal à un peu plus les détruire
Les souvenirs s’enfouissent jusqu’à disparaître
La où il y avait la vie, il y a la mort
Et toi, moi, nous... nous voyons bien, nous sentons bien
Que parmi ces décombres, il y a encore de la vie, cachée, fragile
Rien n’est peut être perdu... au moins au fond de notre cœur.
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