lundi 12 octobre 2020

Dans les décombres

 


Là où il y avait la vie, il ne reste plus que des décombres



Nous n’entendrons plus le crépitement du feu dans la cheminée

Nous ne verrons plus les flammes lécher le chaudron

D’où les odeurs s’échappaient prometteuses d’un repas partagé



Nous ne pourrons plus jouer à cache-cache dans la bergerie,

La porte de la grange restera fermée à jamais



Le lierre, les orties ont grignoté les pierres de la vie

Les  ont rendus si fragiles que le temps, le vent, la pluie

N’ont eu aucun mal à un peu plus les détruire






Les souvenirs s’enfouissent jusqu’à disparaître





La où il y avait la vie, il y a la mort




Et toi, moi, nous... nous voyons bien, nous sentons bien

Que parmi ces décombres, il y a encore de la vie, cachée, fragile




Rien n’est peut être perdu... au moins au fond de notre cœur.




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