jeudi 29 octobre 2020

Et ça recommence ...





J’ai l’âme à l’envers, les yeux brillants par les larmes , je n’arrive pas à sourire. Mon cœur, mon âme balancent entre tristesse, colère, incompréhension.

Ces trois derniers mois, je les ai vécus pleinement, est-ce que je devrais continuer uniquement avec des souvenirs.

J’ai vécu le dernier confinement à mille à l’heure, j’avais rangé mes larmes pour offrir mon plus beau sourire, partager ma force. Tenir et soutenir ont été mes leit-motiv.

La suite on la connait, dé confinement mais avec mesures. Et ces mesures je les ai entendues, respectées, je les ai expliquées, j’ai fait tout comme on m’a dit. Peut être plus, trop, je ne sais pas. Avec moi, rien n’est jamais trop.

J’ai ré-appris la nature, je me suis à nouveau arrêtée devant le soleil couchant, j’ai respiré la mer, senti les arbres.. J’ai laissé le vent me gifler, la pluie me glacer le corps, le sable des plages est devenu poudre d’étoiles, j’ai laissé mes rêves éclairer mes nuits.  j’ai aspiré toutes les énergies qui passaient près de moi.

J’ai savouré la paix dans le tourment. J’ai savouré une certaine liberté, encore et encore, à cent à l’heure, comme si au fond, je savais qu’il fallait que je profite.

Au-delà d’un sourire, d’un rire, en plus de la colère et de la douleur, j’attendais le moment, le bon moment pour revivre ces étreintes presque oubliées; devenues interdites.

A mes enfants, petits-enfants, mes soeurs, mes cousins et mes cousines, mes amis, amant, tous ceux que j'aime.

Je désespère de ne plus te voir, te toucher, te serrer la main, déposer un baiser d’amitié, un baiser d'amour sur ta joue, te serrer dans mes bras, te laisser me serrer dans tes bras, comme avant. Comme avant.

Je vis et respire avec le cœur.

Alors, une nouvelle fois, mais pas à regret, je vais me jeter à fond dans ce que je sais faire de mieux, enfin je crois, aider les autres... pour oublier



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