Lieu de culte depuis la préhistoire, la légende en a fait le tombeau du roi Marc’h. Il existait, aujourd’hui disparu, un temple gallo-romain, les celtes y vénéraient Sainte Brigitte. Au travers des siècles, le Menez Hom est devenu entre autre un centre de pardons et de foires.
Ces
moments de riches partages ont donné naissance à Sainte Marie du Menez Hom, bâtisse
certainement érigée sur ou non loin de vestiges du néolithique aujourd’hui
disparus.
Missire M. Cravec Recteur de Plomodiern, Guil Le Doaré Prêtre Vicaire C. Roignant. F. 1766 »
La magnificence extérieure et intérieure de la chapelle rappelle
la foi qui a animé ses visiteurs. Les Templiers en avaient fait un lieu de
culte et de recueillement.
La dalle de schiste à l’entrée
, porteuse de cupules, rappelle la présence néo-chrétienne.
On pénètre dans l’enclos par un porche daté de 1744 portant en son
sommet une représentation de Saint-Hervé, avec son compagnon-guide Guich’aran
Au pied du calvaire, daté de 1544 se trouve Marie-Madeleine , agenouillée.
A l’intérieur, les trois rétables magnifiquement ornés datent du début du XVIIIème siècle.
Les saints y sont grandement représentés.
La sablière du riche laboureur rappelle aussi la ferveur de ceux
qui ont contribué à l’édifice, ainsi que les signatures posées discrètement,
comme celle du Maître verrier au sein d’un vitrail.
Mais les forces et énergies qui émanent de cet édifice ne seraient
rien sans la beauté des lieux qui l’entourent.
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