mardi 5 février 2013

Les ardoisières des Monts d'Arrée

Lors de notre petite virée de samedi dernier, du côté du Roch Trévezel dans les Monts d'Arrée (Finistère), nous avons découvert les anciennes carrières de schiste ardoisier



De nombreux terrils surplombent des cratères d'une profondeur impressionnante






Nous découvrirons ces sortes de petits enclos qui nous laissent penser qu'ils servaient en leur temps d'abris aux ouvriers pendant les pauses (le vent souffle fort là haut)

L’exploitation des ardoises a jadis constitué une activité très importante dans le Centre-Finistère. Cantonnée au xviiie siècle aux environs de Châteaulin, elle s’est progressivement développée vers l’est en suivant la vallée de l’Aulne (schistes carbonifères) et au nord, dans les monts d’Arrée, principalement à Commana, Sizun et Plounéour-Ménez (schistes dévoniens). La production a atteint son niveau maximal en 1923, avec un tonnage de 15 000 tonnes, soit environ 40 millions d’ardoises, d'aspect rustique, encore recherchées de nos jours par les Monuments historiques56.

A Commana, vers 1900, on estime le nombre des carrières à environ 150 employant 400 ouvriers sur le territoire de la commune, sans compter celles exploitées dans les communes voisines (Plounéour-Ménez et Saint-Cadou en Sizun). "Les carriers apprenaient le métier dès l’âge de 10 ou 11 ans, lorsqu’ils accompagnaient leurs parents les jeudis et durant les vacances. Les femmes comme les hommes travaillaient aux carrières. Le voyage entre le bourg et les ardoisières se faisait à pied le matin comme le soir, dans la brume et le froid, sous la pluie et dans le vent de jour comme de nuit. Sous le soleil et les lourdes chaleurs, les boutoù-koat au pied, il fallait trois quarts d’heure de marche pour atteindre les carrières. Les journées de travail pouvaient durer jusqu'à 12 ou 14 heures, passées à extraire, fendre et tailler la pierre. Seule la neige pouvait contraindre les ouvriers à chômer57".
En 1946 seules 4 carrières étaient encore en activité. La production a atteint son apogée dans la décennie 1950-196058, déclinant ensuite rapidement sous les effets de la concurrence des ardoisières de Trélazé ("ardoise d'Angers"), puis étrangères, espagnoles surtout59. Aujourd'hui, l'extraction est arrêtée." 
(source Wikipédia)



9 commentaires:

  1. j'aime beaucoup ces découvertes !
    Belle promenade en tous les cas !!Bises

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  2. une belle balade dans ce paysage plein de mystères ! et il faisait beau samedi !
    bises et bonne soirée

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  3. T'as raison c'est magique!
    Tu as quitté Overblog.... comme beaucoup!
    Je n'arrivais plus à visionner ton blog ni à te poster des commentaires!
    Contente de te retrouver même si je ne suis aussi souvent sur les blogs....
    Bizzzzzzzzzzzzzz argentines

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  4. merci pour la ballade et les explications. Il faisait beau même si vous n'avez pas l'air d'avoir très chaud. Les photos sont splendides
    bises

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  5. une belle balade !! l'ardoise devait permettre de beaux abris !!
    comme nos casos en pierre séche !!
    je cherche le thème du casse tete après la corde !!
    bises !!

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  6. OUPS pas anonyme- je cherche le sujet casse tête !!
    Lady M

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  7. Breton et Marseillais16 février 2013 à 06:51

    Belles photos, ces endroits sont toujours plein de mystères. Les ardoisières font partie intégrante de l'histoire bretonne et il en reste très peu. Amicalement, JC

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  8. Les abris de travail étaient en forme de U ou de S. La protection des intempéries était assurée par une claie de genêt du côté des vents dominants. Il existait également des cabanes en forme d'igloo comme celle que l'on voit en montant de Commana à l'antenne non loin de la route (quand on sait où elle est...). Elles servaient au repos et aux repas. PH St Cadou

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