Non loin du menhir du Reun, (Treffiagat - Finistère) dont je vous ai parlé par ICI, se trouve une allée couverte, aujourd'hui hélas complètement ruinée.
Elle présentait un couloir de 8,5 m de long sur 1,4 m de large avec une chambre fermée par une dalle verticale. Les orthostates en granit pouvaient atteinte jusqu'à 2,4 m de long pour une hauteur de 0,8 m et reposaient sur la roche qui formait le fond du monument. Des murs de pierres sèches y étaient inclus notamment dans la chambre.
(c'est tout ce que l'on peut voir à l'intérieur quand on y pénètre)
Cette allée couverte était protégée par un tumulus de 20 m de diamètre pour une hauteur de 1,30 m.
L'intérêt aujourd'hui ne se situe pas sur cette allée couverte, mais sur ce qui l'entoure : les cupules et autres gravures sur les roches qui l'entourent.
Sur la dalle de couverture, on en aperçoit à peine quelques uns
On nous avait parlé de ce site lors de notre visite au Musée de la Préhistoire de Penmarc'h, et nous étions sur le coup un peu déçus de la pauvreté de ce que nous avions trouvé. Mais en explorant tout autour du monument, nous avons été largement récompensés :
C'est en 1967 que furent découvertes ces premières traces par un agriculteur qui ne manqua pas d'en informer les services d'archéologie. Il en fut repéré à l'époque environ 440.
Puis en 1997, l'archéologue Michel Le Goffic en repris l'étude. Après avoir dégagé la lande autour du site, il estima le nombre de piétroglyphes à plusieurs milliers...
Là encore, on peut estimer que ces "marques" pourraient être liées au culte de l'eau, comme je l'ai évoqué dans mon article concernant le menhir qui se trouve à quelques mètres seulement.
Toujours est-il que c'est là que se trouve la plus grande concentration à l'air libre en Bretagne de gravures "rupestres".
Peut-être qu'un jour, à force de recherches, ces signes seront déchiffrés et nous apporteront un éclairage sur nos aïeux.
Un peu de tout ce que j'aime, Bretagne, Irlande, randonnées, nature, coups de gueule et de coeur
vendredi 13 juin 2014
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