Poète et dramaturge né en 1865, il est l'un des instigateurs du renouveau de la littérature irlandaise et fut co-fondateur de l'Abbey Théatre. Si ses débuts furent essentiellement tournés vers le romantisme pur, son implication aigue dans le nationalisme d’Irlande le fit évoluer vers un style moderne sans concession. Il fut également sénateur de l'Etat Libre Irlandais pendant deux mandats. Prix Nobel de littérature en 1923, il s'éteignit en France en 1939, laissant derrière lui une oeuvre immense qui est aujourd'hui encore très lue.
Le Ben Bulben, dans le comté de Sligo, était le lieu préféré de Yeats. Il y passa une grande partie de son enfance, et y trouva son inspiration dans ses écrits romantiques et mystiques.
Sa tombe se trouve à Drumcliff, au pied du Ben Bulben.... son épitaphe est mondialement connue : "Cast a cold eye, on life, on death, horseman pass by" (garde un regard froid sur la vie, sur la mort, cavalier passe ton chemin)... en clair : circulez, il y a rien à voir !
Je terminerai cet article par une poésie que j'apprécie beaucoup : "Quand tu seras vieille"
When you are old and
grey and full of sleep,
And nodding by the fire,
take down this book,
And slowly read and
dream of the soft look
Your eyes had once, and
of their shadows deep;
How many loved your
moments of glad grace,
And loved your beauty
with love false or true,
But one man loved the
pilgrim soul in you,
And loved the sorrows of
your changing face;
And bending down beside
the glowing bars,
Murmur, a little sadly,
how love fled
And paced upon the
mountains overhead
And hid his face amid a
crowd of stars.
Quand tu seras vieille et grise et pleine de sommeil,
Quand, ta tête inclinée près du feu, tu prendras ce livre,
Et lentement, liras et reverras le doux regard
De tes yeux d’autrefois, et de leurs ombres profondes.
Combien ont aimé tes moments de joie prodigue,
Et aimèrent ta beauté d’un amour sincère ou faux,
Mais un seul aima l’âme du pèlerin en toi,
Et aima les défaites de ton visage changeant ;
Et quand courbée sur la hampe incandescente,
Tu murmureras comment l’amour te quitta
Comment il s’envola au-dessus des montagnes
Et cacha son visage dans un amas d’étoiles.
(j'ai fait au mieux pour la traduction, j'espère ne pas m'être trompée)
Pour la communauté gérée par HAUTECLAIRE, ENTRE OMBRE ET LUMIERE, avec un sujet choisi par CHEVRETTE
merci pour la découverte de cet auteur et pour la participation, je viens de voir aussi l'article campanile que j'avais proposé
RépondreSupprimervoici le mien
http://chevrette13.over-blog.com/article-campaniles-de-provence-110423386.html
c'est vrai que le terme est surtout utilisé dans le sud je pense
bonne journée
Bonjour Sherry ! Circulez y a rien à voir de lui donc, je découvre ce contemporain, auteur romantique et mysthique, j'essayerai de ne pas oublier dans les allées du libraire... Bel après-midi de la part de jill, bises
RépondreSupprimerje te conseille "La Rose" c'est un recueil de poèmes, et ça existe en version bilingue pour ceux qui ne maîtrisent pas l'anglais - bises
Supprimermerci pour ce beau partage-
Supprimertu lis l'anglais comme qui riogole ! bravo !
je découvre et si c'est un peu mystique je pense que j'accrocherais en français !!
bonne fin de journée- bisous Lady Marianne
merci pour cette découverte. Un beau pied de nez à Ronsard que cet hommage respectueux et vibrant, bien loin de l'impertinence de notre poète
RépondreSupprimerbises et belle fin de journée
très jolie poésie vraiment
RépondreSupprimerA découvrir pour toute la sagesse qui semble s'y lire......Amicalement. Christiane
RépondreSupprimerYeats est beaucoup cité dans les romans anglais mais je ne l'ai malheureusement jamais lu. Je n'ai malheureusement pas le niveau anglais nécessaire pour lire cet auteur en anglais ...
RépondreSupprimerMais même traduit ce poème est très beau. Peut être une bonne idée de cadeau.
Bonsoir,
RépondreSupprimerle nom me dit quelque chose, mais je ne connais pas son oeuvre, merci pour cette découverte.
Bonne soirée
bises
Beauté des images de ce poème, et de ce qu'il suggère dans l'esprit de qui le lit. Merci Sherry, pour ceci, et ta traduction ...
RépondreSupprimerGros bisous