Jour 4
Allez c’est vendredi, et dernier jour de la semaine. C’est
le week-end, du coup le confinement va prendre tout son sens en ce qui me
concerne.
Les tensions semblent s’être vraiment apaisées. Cela
n’empêche pas une grosse charge de travail, car notre effectif est très très
réduit. La plupart du personnel est en télétravail, ou en arrêt pour les motifs
légitimes expliqués lors de la prise des mesures de confinement. En présentiel, la semaine prochaine nous
devrions être 5 sur quasi 80… ça va chauffer dur, mais bon on s’en est
finalement pas trop mal sortis cette semaine.
J’ai appris que je ne travaillerais qu’un jour sur 2, les
autres jours je serais en rang 2 au cas où. D’un côté, je me dis que je vais
pouvoir souffler, de l’autre, ça m’ennuie grave de lâcher prise par moment…
mais bon, je ne suis pas Mère Térésa… ni Dieu. Je ne suis qu’un être humain qui
doit aussi se préserver.
Moi qui lis très peu les journaux, n’allume même pas la tv,
j’ai quand même aperçu des titres qui m’ont fait froid dans le dos. On est
passés du stade du « on va tous mourir » au stade « on ne va
plus avoir de fric ». Les grands capitaux auraient-ils la solution au
COVID-19 ???
Du coup, dans les entreprises, dans certaines, on parle de
reprise… mais à quel prix ? J’ose espérer que tout cela sera bien
encadré... et pas seulement au nom d’une économie au bord de la faillite. Cela
me perturbe.
Bon vendredi soir, j’ai deux jours pour me requinquer, prête à repartir.
Si j’avais l’habitude de me ressourcer par de grandes
balades en solitaire sur les sentiers côtiers, ou dans les monts finistériens,
dans les bois, là ce ne sera pas possible. Je me prépare ce soit donc à deux
jours de totale inactivité, deux jours où je vais sans doute me sentir inutile.
au regard de tout ce qu’il reste encore à faire pour apaiser notre société en
crise, avec mes petits moyens, mon empathie sans doute aussi.
Je penserais sans doute à tous ceux sans toit, en détresse
financière, sanitaire et morale.
Je vais sans doute prendre le temps de lire la presse, même
si cela m’agace copieusement.. en fait je fais plutôt chercher à m’informer sur
tout cela. A l’affût de tout changement qui pourra nous faire à tous du bien.
Le soleil est parti, il a laissé place à une atmosphère
brumeuse qui m’angoisse. Il fait froid.
Ah oui, il existe quand même des petits moments bonheurs
qu’on adapte à notre situation ; prendre une bière entre amis, virtuellement…. C’est amusant, et ça fait du bien. J’avais presque l’impression
qu’ils étaient tout prêts…. Manquait juste le bisou….
Mais, je le dis, je le répète
We will survive
Contente de te retrouver par ici , un moment très difficile a vivre pour le tout un chacun
RépondreSupprimerA ta place plutôt que de lire la presse plus que polluante , prends toi un bon livre , celui qui permet de se détendre ...et bonne bière ...sourires !
Bises à toi
ne t'inquiète pas, je ne lis pas la presse. Comme tu le dis polluante. Je n'y cherche pas de réponse. Bisous Claudine
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