lundi 30 mars 2020

We will survive - 30 mars 2020


14ème jour.

Liberté, colère, résignation, incompréhension, déprime.

J’aurais tout entendu de part et d’autre de mon entourage. Je n’ai pas les mots, pour réconforter, calmer, aider tout simplement.
J’ai l’impression de répéter des phrases toutes faites, insipides, celles que l’on fait quand on ne sait pas quoi dire.

Bon lundi sur les chapeaux de roue. Le réveil  n’a pas sonné. Enfin si, deux fois, et j’ai trouvé le moyen de me réveiller deux heures en retard par rapport à l’heure habituelle.. La faute à ???

La faute à un petit état fébrile qui m’a mise dans tous mes états hier… un petit rhume de rien, une petite fièvre qui ne voulait pas passer. Tout est rentré dans l’ordre.  Fausse alerte. J’ai eu quand même un petit moment d’angoisse.

J’ai,  en 45 minutes, pris une douche, couru après des vêtements à mettre. Pourquoi ne sait-on pas comment s’habiller quand on est en retard   ha ha… avalé une lampée de jus d’orange avant d’attraper tout mon barda (je suis chargée comme une mule quand je pars au boulot !), et parcourir les 27 kms qui me séparent du centre. Je suis arrivée à 1 minute du gong !!!!!!

Sonnée !!!!

Bon, reprise des esprits avec un bon café préparé par une collègue, et à l’attaque.

Une journée somme toute tranquille, où l’on a pu faire face à tout.. à peine dans l’urgence, sauf pour un ou deux cas. Mais ça s’est fait tranquille. Je trouve que nous sommes de mieux en mieux organisés. Nous avons rencontré 2 usagers. Rencontré est un grand mot. Ils venaient chercher des documents, nous leur avons remis via un sas… brrr ça donne des frissons ce truc.

Je me sentais un peu plus légère aujourd’hui par rapport à tout ce qui nous arrive, enfin moins en pression. Serais-je résignée ? Je ne crois pas… je suis rôdée aux coups durs plutôt, ou plus calme…

Toujours les chemins détournés pour rentrer à la maison ce soir, car là par contre je ne maîtrise pas. 

Pas question de faire le chemin sur la voie rapide où il n’y a à voir que zones industrielles et champs désertés.  J’ai roulé doucement, suis passée par la campagne, les bois, j’ai longé la mer, j’ai respiré.



Une petite pointe au cœur quand même, j’ai vraiment envie de retrouver la nature, marcher, marcher longtemps, voire me surpasser.  

Je réfléchissais tout en roulant, comment faire pour que ma forme ne me quitte pas. Eviter d’ingurgiter tout un tas de cochonneries, ça je sais faire, toujours ce souci alimentaire… sauf pour le chocolat peut être !!!!!  sauf que je n’en achète pas lol.

Rentrée tranquillement au bercail, le soleil qui s’était montré timide toute la journée était bien là. J’ai tout ouvert les fenêtres de mon appartement,  posé un casque sur les oreilles, écouté Rammstein, et fait une heure de gym-tonic… à la Véronique et Davina…. (les plus jeunes se souviendront).

Vous savez quoi, en guise de me calmer, ça m’a « énervée » un peu plus….

J’ai envie d’aller danser !




We will survive



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