14ème jour.
Liberté, colère, résignation, incompréhension, déprime.
J’aurais tout entendu de part et d’autre de mon entourage.
Je n’ai pas les mots, pour réconforter, calmer, aider tout simplement.
J’ai l’impression de répéter des phrases toutes faites,
insipides, celles que l’on fait quand on ne sait pas quoi dire.
Bon lundi sur les chapeaux de roue. Le réveil n’a pas sonné. Enfin si, deux fois, et j’ai
trouvé le moyen de me réveiller deux heures en retard par rapport à l’heure
habituelle.. La faute à ???
La faute à un petit état fébrile qui m’a mise dans tous mes
états hier… un petit rhume de rien, une petite fièvre qui ne voulait pas
passer. Tout est rentré dans l’ordre. Fausse alerte. J’ai eu quand même un petit
moment d’angoisse.
J’ai, en 45 minutes,
pris une douche, couru après des vêtements à mettre. Pourquoi ne sait-on pas
comment s’habiller quand on est en retard
ha ha… avalé une lampée de jus d’orange avant d’attraper tout mon barda
(je suis chargée comme une mule quand je pars au boulot !), et parcourir
les 27 kms qui me séparent du centre. Je suis arrivée à 1 minute du gong !!!!!!
Sonnée !!!!
Bon, reprise des esprits avec un bon café préparé par une
collègue, et à l’attaque.
Une journée somme toute tranquille, où l’on a pu faire face
à tout.. à peine dans l’urgence, sauf pour un ou deux cas. Mais ça s’est fait
tranquille. Je trouve que nous sommes de mieux en mieux organisés. Nous avons
rencontré 2 usagers. Rencontré est un grand mot. Ils venaient chercher des
documents, nous leur avons remis via un sas… brrr ça donne des frissons ce
truc.
Je me sentais un peu plus légère aujourd’hui par rapport à
tout ce qui nous arrive, enfin moins en pression. Serais-je résignée ? Je
ne crois pas… je suis rôdée aux coups durs plutôt, ou plus calme…
Toujours les chemins détournés pour rentrer à la maison ce
soir, car là par contre je ne maîtrise pas.
Pas question de faire le chemin sur
la voie rapide où il n’y a à voir que zones industrielles et champs désertés. J’ai roulé doucement, suis passée par la campagne,
les bois, j’ai longé la mer, j’ai respiré.
Une petite pointe au cœur quand même, j’ai vraiment envie de
retrouver la nature, marcher, marcher longtemps, voire me surpasser.
Je réfléchissais tout en roulant, comment
faire pour que ma forme ne me quitte pas. Eviter d’ingurgiter tout un tas de
cochonneries, ça je sais faire, toujours ce souci alimentaire… sauf pour le
chocolat peut être !!!!! sauf que
je n’en achète pas lol.
Rentrée tranquillement au bercail, le soleil qui s’était
montré timide toute la journée était bien là. J’ai tout ouvert les fenêtres de
mon appartement, posé un casque sur les
oreilles, écouté Rammstein, et fait une heure de gym-tonic… à la Véronique et
Davina…. (les plus jeunes se souviendront).
Vous savez quoi, en guise de me calmer, ça m’a « énervée »
un peu plus….
J’ai envie d’aller danser !
We will survive
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
vous pouvez commenter ici :