dimanche 10 mai 2020

We will survive - 10 mai 2020


55ème  jour  - The last one !

Nous l’avons tous tellement attendu ce jour, ce dernier jour...

Je n’ai pas envie ce soir d’entrer dans toutes les polémiques qui tournent autour de ce dé-confinement, j'essaye de ne pas être négative. Je reste consciente, et vigilante, c’est tout pour le moment.

Aujourd’hui, dimanche, pas de répit pour nous. Direction l’atelier de Masques à Rade (de Brest).

Nous continuons de produire, de fournir, toujours gratuitement, et nous sommes aidées par des bénévoles à domicile que nous apprécions beaucoup.







Le rythme est moins effréné c’est sûr, mais nous restons sur le qui-vive, même si nous sommes plus détendues. 

Encore tout un tas d’idées fourmillent dans la tête de notre ingénieure en chef !!!! Rien n’est vraiment terminé, il faudra s’adapter.

Les masques n’ont pas été distribués sur la cité du Ponant.

J’ai rencontré aujourd’hui un monsieur âgé, tout en panique parce qu’il ne trouvait de masque nulle part. Je l’ai invité à passer à l’atelier. Je lui en ai remis, l’ai rassuré autant que j’ai pu.

La reprise du travail, la reprise de l’école, tout cela risque d’être très très compliqué.

Le soleil nous a accompagnées tout au long de cette journée. Une météo presque estivale. On aurait presque eu envie de filer sur la plage, ou aller se balader ! oui mais non ! Nous sommes encore confinées.

Demain sera un jour nouveau.  Je me suis demandée ce que j’allais pouvoir faire de cette journée. Mince 24 heures ne suffiront pas, j’ai envie de tellement de choses... 

J'ai envie tellement envie de revoir ma fille, mon petit-fils, même si je sais qu’il faudra y mettre de la réserve (je n’aime pas le mot distanciation). J’ai tellement envie de revoir mes fils, et leur petite famille, sauf que cela ne sera pas possible tout de suite, la barrière des 100 kilomètres .... c’est trop con.

Retourner dans les Monts d’Arrée, retourner dans les bois, toucher les arbres, les sentir, les enlacer ; glisser mes mains dans le courant d’un ruisseau, laisser l’eau s’écouler librement entre les doigts ; regarder ce que la nature a fait pendant que nous ne la surveillions pas.

J’ai eu tellement d’invitations ce soir, pour le week-end prochain qu’il va me falloir tenir un agenda, ou alors, arrêter le temps...

Comment vais-je retrouver tous ceux que j’aime ? est-ce qu’ils auront changé, est-ce qu’à leurs yeux j’aurais changé ?

Je sais juste que je ferais tout pour que, à partir de demain, tout se passe le mieux du monde afin que :

We will survive

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