27ème jour - Au
ralenti
Comment peut-on ouvrir les yeux dès l’aube
un dimanche, et se dire « si je me lève, qu’est ce que je vais faire ».
Mais bon flemmarder au lit ce n’est pas trop mon truc, même si ces derniers
temps je me suis surprise à faire du « lève-tard » !!
Comme une enfant de deux ans, j’ai
trouvé mille occupations, un quart d’heure par ci, un quart par là, mais rien
qui m’a vraiment transcendée.
J’ai les jambes qui me démangent,
envie d’aller me balader, dans la forêt, la campagne, sur la plage, bien
évidemment, comme tout le monde je sais.
La nature, elle, s’amuse de nous je crois. Le soleil est toujours
là, quoiqu’il fasse un peu plus frais aujourd’hui. Les arbres se rhabillent, les
jardins et les parterres de la ville, tout fleurit ; des plantes commencent
aussi à faner, mais nous n’en aurons guère profité.
Je me dis que lorsque nous pourrons
sortir, nous aurons l’impression d’être dans un autre monde. Tout aura changé,
ou pas ; ce sera simplement notre
regard qui sera différent.
Sortir, on peut, sous restrictions
bien évidemment… et oh surprise, il y a
encore de l’incivisme.
Sortir, nous y pensons tous. Mais
comment ? je viens de faire la bêtise de lire la presse et regarder les
infos. Je n’aurais pas dû… vraiment je n’aurais pas dû. D’un supplément de 2
semaines, soit au 30 avril, j’entends le 15 mai peut être, voire fin mai … et là… dire ce que je ressens serait juste
juste… Mais avant de dire que je suis dépitée, je vais attendre le discours de notre cher Manu. En même temps, il n'y a pas de fumée sans feu (proverbe sioux) lol
Ne pensez pas que je sois uniquement « fleur
bleue », que je ne vois qu’à travers les petites fleurs ou les papillons,
que je me crois dans un monde de bisounours… D’abord les bisounours ça n’existe
pas ! J'entends tout ce que l'on nous dit, et ce que l'on ne nous dit pas.
Je regarde la pendule… il faut que je change les piles ! les aiguilles semblent à peine bouger, le temps ne passe pas.
Un petit coucou à Jean-Mich' ce matin pendant mon petit exercice de marche rapide,
envie de le ré-écouter
We will survive
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