dimanche 26 avril 2020

We will survive - 26 avril 2020


41ème  jour  - La bouffe

Encore un dimanche qui ressemble en fait à un autre jour.  Parce qu’en fait depuis plus de 40 jours, c’est quasiment tout  le temps dimanche.

J’ai décidé de faire un gros break sur tout aujourd’hui, faire comme si c’était un jour ordinaire où il fallait que je ne m’occupe de moi, mon chez moi.

Donc je me suis occupée de Miss Yeats. En fait, je l’ai encore cherchée partout la drôlesse… Il y a des cachettes dans mon appartement que je ne soupçonne même pas, et je suis donc obligée d’attendre qu’elle daigne sortir…

Cela reste comique, elle dort toute la journée, donc introuvable, sort à partir de 21h.. ça doit être une histoire de ventre qui gazouille, et ensuite c’est fiesta juste qu’à pas d’heure dans la nuit. Elle se promène dans l’appartement, saute sur mon lit, me fait des petites massages et des ronrons, repart et refait ça trois ou quatre fois. Ensuite c’est jogging à travers toutes les pièces. J’entend son pas, pas délicat du tout résonner sur le sol..

Donc finalement, la journée, je suis confinée seule !!!

Bon trouver à s’occuper sans que le temps ne me pèse.

Lire, un peu, mais pas trop ! les neurones doivent faire une pause !

La TV, tout mais pas ça. J’ai dû la regarder une ou deux fois depuis le début de cette période, les infos.. beurk, insipide… les programmes ??? en fait j’ai la flemme de chercher. 

Donc je me suis rabattue sur la musique. Elle m’apaise.

Je continue mes bricolages en bois flotté, ce n’est pas probant, mais suis-je suffisamment concentrée !!

Alors ce matin, après avoir énuméré dans ma petite tête ce que j’allais faire, je me suis rabattue sur la cuisine. J’ai ouvert tous mes placards et hop hop aux fourneaux. Moi qui mange très peu voire pas (eh oui des fois j’oublie), je me suis préparée un petit repas gourmand. Cela m’a pris du temps, du coup je n’ai déjeuné que vers 15 h.. en fait ce n’est pas important, le temps n’est plus important.

Le menu :

-          Mousse de saumon et poisson blanc
-          Parmentier de canard
-          Fraisier revisité


 Vous remarquerez que le dessert est plus gros que le reste.. eh oui, je suis une gourmande !


Après cette orgie, il était plus que nécessaire que j’aille faire ma petite heure de marche.

Et finalement, ne seraient-pas les victuailles que nous ingérons depuis un mois qui nous sauveront la vie ?

Qui sait ? enfin, je sais que je délire

En tous les cas, cela peut être un élément de plus pour croire que :

We will survive



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

vous pouvez commenter ici :

Trémazan, entre histoire et légende

  Du château de Trémazan, il ne reste guère que quelques ruines que la végétation dévore tranquillement. Néanmoins, l'imagination s'...