41ème jour - La bouffe
Encore un dimanche qui ressemble en fait à un autre jour. Parce qu’en fait depuis plus de 40 jours, c’est
quasiment tout le temps dimanche.
J’ai décidé de faire un gros break sur tout aujourd’hui, faire
comme si c’était un jour ordinaire où il fallait que je ne m’occupe de moi, mon
chez moi.
Donc je me suis occupée de Miss Yeats. En fait, je l’ai encore
cherchée partout la drôlesse… Il y a des cachettes dans mon appartement que je
ne soupçonne même pas, et je suis donc obligée d’attendre qu’elle daigne sortir…
Cela reste comique, elle dort toute la journée, donc introuvable,
sort à partir de 21h.. ça doit être une histoire de ventre qui gazouille, et
ensuite c’est fiesta juste qu’à pas d’heure dans la nuit. Elle se promène dans
l’appartement, saute sur mon lit, me fait des petites massages et des ronrons,
repart et refait ça trois ou quatre fois. Ensuite c’est jogging à travers
toutes les pièces. J’entend son pas, pas délicat du tout résonner sur le sol..
Donc finalement, la journée, je suis confinée seule !!!
Bon trouver à s’occuper sans que le temps ne me pèse.
Lire, un peu, mais pas trop ! les neurones doivent faire une
pause !
La TV, tout mais pas ça. J’ai dû la regarder une ou deux fois
depuis le début de cette période, les infos.. beurk, insipide… les programmes ???
en fait j’ai la flemme de chercher.
Donc je me suis rabattue sur la musique.
Elle m’apaise.
Je continue mes bricolages en bois flotté, ce n’est pas probant,
mais suis-je suffisamment concentrée !!
Alors ce matin, après avoir énuméré dans ma petite tête ce que j’allais
faire, je me suis rabattue sur la cuisine. J’ai ouvert tous mes placards et hop
hop aux fourneaux. Moi qui mange très peu voire pas (eh oui des fois j’oublie),
je me suis préparée un petit repas gourmand. Cela m’a pris du temps, du coup je
n’ai déjeuné que vers 15 h.. en fait ce n’est pas important, le temps n’est
plus important.
Le menu :
-
Mousse de saumon et poisson blanc
-
Parmentier de canard
-
Fraisier revisité
Après cette orgie, il était plus que nécessaire que j’aille faire
ma petite heure de marche.
Et finalement, ne seraient-pas les victuailles que nous ingérons
depuis un mois qui nous sauveront la vie ?
Qui sait ? enfin, je sais que je délire
En tous les cas, cela peut être un élément de plus pour croire que :
We will survive
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