36ème jour - La solitude
Avec toutes les activités que je fais, hors professionnelles, je
trouve encore le moyen de trouver le temps long, de me sentir seule. Ce
confinement n’est vraiment pas fait pour moi, même si je suis de nature à
chercher parfois des moments pour me retrouver avec moi-même.
Il y a quelques temps, j’en parlais dans mon entourage.
Je me suis
prise à évoquer ma petite Wan qui m’a quittée il y a quelques mois, et même si
cette jolie demoiselle avait un caractère très entier et très indépendant, sa
présence aurait été de bon ton surtout en ce moment.
Wan
J’avais pourtant dit « plus jamais », ni chat, ni chien,
ni poisson rouge. Et je me suis contentée ces derniers temps de mes cactus lol …
pas très bavard les cocos !!!
La solution est arrivée. Etre famille d’accueil.
Cela faisait presque deux semaines que j’avais évoqué le sujet,
que j’avais posé ma candidature. La visite du félin du voisin ces derniers
jours m’a confortée dans ma décision, et ce fut une très agréable surprise
aujourd’hui. On m’a sollicitée.
Je vous présente « Tarfiflette », 10 ans. Son maître est
décédé, elle n’a plus personne.
J’avoue, j’ai un peu de mal avec ce nom curieux qui lui a été
donné, mais je respecte. J’ai pourtant pris la décision de la surnommer « Yeats ».
La consonnance est similaire, elle devrait s’y faire, et moi aussi.
Pourquoi « Yeats », c’est tout simplement le nom d’un
auteur irlandais que j’admire, et dont les poésies m’ont transportée et m’ont
encore plus envie de découvrir l’Irlande.
Mademoiselle Yeats donc, est une belle jeune fille, avec quelques
rondeurs, et un pelage tout doux qui ne demande que des câlins. Et avec moi,
elle va être servie. Il faut juste que j’attende qu’elle sorte de sa cachette,
parce que depuis qu’elle est arrivée à la maison, elle se cache. Normal, elle
est un peu perdue
Je suis vraiment heureuse de pouvoir avoir le privilège d’être sa
nouvelle amie, quand elle voudra.
Ainsi nous ne vivrons pas le confinement, elle et moi, seules dans
notre coin.
Je n’ai quasiment pas pensé ce jour à cette situation étrange que
nous vivons, un rayon de soleil est entré dans ma maison.
Et comme dirait William Butler Yeats : Marche doucement, car
tu marches sur mes rêves
We will survive !
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