mercredi 8 avril 2020

We will survive - 8 avril 2020


23ème  jour  - ça va aller



Retour au bureau.

Si la situation d’aujourd’hui me paraît étrange, encore plus étrange ce brouillard épais sur la route ce matin. Sensation curieuse, comme si quelque part on ne savait pas où on allait. En fait, oui c’est ça, on ne sait pas trop où l’on va.

Il est fortement déconseillé de prendre des photos en roulant lol

Tout se dit, se contredit. Qui croire ? Que penser ?

Dans la voiture, j’écoute de la musique, gaie, entraînante au possible, optimiste au possible, qui donne envie de chanter et danser.

Arrivée au bureau je mets de côté toutes mes peurs, mes angoisses. On échange avec les collègues, on rit, parfois bêtement. Ne pas perdre son humour…  Ne rien perdre de ce qui fait que l’on est heureux.

Je n’ai pas perdu mon optimisme, même si parfois il est quelque peu effrité, j’ai hérité de Maman cette résilience qui fait que je redresse toujours la tête, même submergée.

Le brouillard s’en est allé, comme s’il m’avait entendue, pour laisser place à une journée fort ensoleillée, chaude même. La pause déjeuner c’était dehors. Envolés le gilet, l’écharpe,  laisser les rayons me caresser la peau, parfois même un peu trop… Mais là aussi quel doux moment.

Etre heureux c’est savoir se contenter de peu. Et tous ces petits « peu » je les prends chaque jour. Alors oui, en ce moment je suis heureuse… un peu, beaucoup…

Journée bien menée encore, comme je l’ai déjà dit, nous sommes à présent bien rôdés. Dire que ce la devient facile pourrait en fait ne pas être complètement faux. Et puis se sentir à l’aise, c’est ne pas faire sentir aux usagers nos propres peurs et/ou angoisses ; même lorsque par mégarde ou étourderie, on se laisse enfermer dans le sas, sans moyen de communication pour en sortir…. Lol, je ferais partie du bêtisier COVID-19 !!!!!

J’ai loupé la lune rose hier… trop fatiguée, j’ai dormi vite, j’ai oublié d’aller la voir. Je le regrette un peu. 

Alors, je suis allée chercher du rose dans mon environnement très proche (le jardin du centre) et j’ai trouvé le printemps.






J’ai repris goût à faire quelques photos. Cela me manque terriblement. Mais ce n’est que partie remise, et suis bien certaine qu’après tout cela, j’aurais le regard et l’envie encore plus aiguisés.


Ça  va aller !






We will survive



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